Les Lavoirs

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Ces bassins publics sont alimentés par une source ou un ruisseau. Ils se remplissent durant la nuit. À l'aurore, c'est une eau très douce dégageant parfois une légère brume qui attend le linge des premières laveuses. Jusqu'à la fin du 19e siècle, près d'une quinzaine d'entre elles se regroupent sur les bords des lavoirs de La Flocellière (sans doute 4 ou 5 sur le territoire du bourg). Certaines s’y rendent pour laver le linge de famille tandis que d’autres y exercent les métiers de lavandière, laveuse ou blanchisseuse pour un salaire de misère. Présentes dès 4 heures du matin par tous les temps, en hiver comme en été, les laveuses sont énormément exposées aux aléas climatiques. Tous les soirs, la dernière doit lever la bonde et nettoyer les parois enduites de dépôts savonneux, souvent tenaces. Les lavandières savaient aussi savonner leurs voisins et voisines et brasser l’actualité locale. Le doué était rebaptisé « Radio Lavoir ».

The washing places: These public washing places are supplied by a spring or a stream and fill up during the night. At sunrise, the soft water releases a light mist which awaits the laundry of the first washing women.