Le même jour, Yang Jiechi a accusé à l'ONU le Japon d'avoir volé à la Chine les îles Senkaku. Après la mort de Ieyasu, premier Shogun de la dynastie Tokugawa (1616), son successeur constate les prémisses d'une conquête militaire par les états européens et cesse toute relation avec l'étranger, exceptés certains contacts restreints avec des marchands chinois et hollandais à Nagasaki (précisément sur l'île de Dejima). Après d'intenses relations commerciales et culturelles sous la dynastie des Tang aux VIIe et VIIIe siècles de l'ère chrétienne, le Japon se replie sur lui-même et ne cherche plus à étendre ses relations avec la Chine. Cette hausse vise aussi à permettre l'achat de V-22 Ospreys ainsi qu'à installer en permanence une batterie antimissile PAC-3 Patriot à Tokyo. Cette visite a immédiatement conduit à la convocation par Pékin de l'ambassadeur Japonais en Chine. Le conflit sino-américain décourage les dépenses d'investissement de la Chine, ce qui jette un froid sur l'économie du Japon via le ralentissement des exportations de biens d'équipement. À la prise de pouvoir du Parti communiste en Chine en 1949, Taïwan est récupéré par Tchang Kaï-chek. Il ordonne alors à son armée de rentrer au pays. Le développement au Japon dans les années 1970 de l'automobile et du matériel de transport, de la construction navale, de l'électronique et de l'optique permet des transferts technologiques et industriels vers la Chine au début du XXIe siècle, s’appuyant sur une division internationale du travail verticale très hiérarchisée : le Japon exporte des produits manufacturés à fort contenu technologique, tandis que la Chine se concentre sur les produits à faible coût de main d’œuvre. Les îles Kouriles sont l’objet de frictions entre le Japon et la Russie, les îles Senkaku attisent les rapports houleux avec la Chine et le conflit Nippo-Coréen est alimenté, entre autres, par des revendications sur les îles Takeshima ou Rochers Liancourt, deux îlots situés en mer du Japon. La grande réforme de Taika est proclamée pour accélérer la sinisation de l'État du Yamato : des codes inspirés de ceux des Tang régissent alors la vie publique, le droit et le protocole de l'État. Cette dernière demande l'aide de l'Empereur de Chine, Ming Shenzong. Chine - Japon Les cailloux de la discorde Sommaire Synopsis 3 Historique de l'archipel et du conflit sino-japonais 3 Guerre sino-japonaise de 1894 à 1895 4 Fin de la seconde guerre mondiale à aujourd'hui 4 2010 4 2012 5 Situation politique de la Chine et du Japon 6 Situation économique de la Chine et du Japon 7 Intérêts économiques de l'archipel Senkaku-Diaoyu 7 … Depuis la fin des années 1990, ces thématiques réapparaissent dans certains courants du Parti Communiste Chinois et dans la population chinoise. L'atoll est le point le plus au sud du Japon, et fait officiellement partie de l'archipel d'Ogasawara (sous-préfecture d'Ogasawara). Les Japonais intègrent et transforment les apports de la civilisation chinoise à l'époque de Nara (710-794) : ils développent un système administratif, une écriture, une religion et des arts spécifiques. Les heurts violents entre nationalistes et communistes recommencèrent cependant avant même la fin des tractations, la guerre ouverte éclatant à nouveau en 1946. « Tout au plus cela serait une question de dommage à la propriété privée individuelle, ou quelque chose comme ça Â»[5]. En mars 2011, la Chine porte plainte contre le ministère japonais de l'éducation à cause de manuels scolaires présentant les îles Senkaku comme japonaises[28]. Il intervient régulièrement pour Mediaterre.org, un site d’informations mondiales francophone pour le développement … En réponse, Yoshihiko Noda a déclaré à la tribune de l'ONU qu'il n'y avait "pas de compromis" possible avec la Chine sur la souveraineté des îles Senkaku. Depuis le début des tensions entre les deux pays, les forces japonaises d'autodéfense patrouillent constamment autour des Senkaku à l'aide d'avions P-3C et des destroyers ont été déployés au-delà de leur zone habituelle. Les quatre navires quittent les eaux territoriales vers midi après une présence de 27 heures, ce qui constitue la plus longue période de rotation de la flotte chinoise dans la zone[68]. Le militaire américain Claire Lee Chennault, devenu peu avant le début du conflit conseiller de l'armée chinoise pour les questions d'aviation, travailla à partir de 1938 pour bâtir une escadrille internationale de pilotes. L'Australie a convoqué l'ambassadeur de Chine à Canberra pour protester[90]. Il a déclaré qu'il s'était rendu compte, au cours de ses dernières rencontres avec des dirigeants de la région, qu'ils comptaient sur le Japon pour mener une offensive diplomatique contre une stratégie chinoise jugée de plus en plus brutale. Ainsi, en conséquence de l’augmentation de l’activité navale de la Chine près de ses eaux territoriales, le ministère japonais de la défense décide en décembre 2010 d’augmenter le nombre de ses sous-marins de 16 à 22 entre 2011 et 2015, un record pour le pays, tout en diminuant les forces présentes sur Hokkaido, face à la Russie[26],[27]. En conséquence le gouvernement chinois (continent) réagit en réduisant ses importations du Japon, et en intensifiant ses attaques contre le Japon en le traitant de « laquais Â» (en chinois : 走狗, « chien qui accourt Â») des États-Unis, le traité liant les États-Unis et le Japon ayant été renégocié en 1960. De plus, pour l'occasion, en plus de deux membres du gouvernement, 90 parlementaires japonais se sont rendus au Yasukuni[69]. Mais si la Chine choisit cette voie, alors elle ne pourra pas s'en sortir de façon pacifique"[83]. Ce budget n'avait pas connu de hausse depuis 2002. Ils en sont repartis un peu moins de deux heures plus tard[85]. Parallèlement, les autorités japonaises ont proposé à la Chine la mise en place d'une ligne directe de militaire à militaire afin d'éviter tout incident. Le conflit territorial des îles Diaoyu-Senkaku, qui oppose la Chine et le Japon, se réveille. Le 19 juin, au cours d'une visite à Londres après le sommet du G8, Shinzo Abe s'est déclaré prêt, devant la presse internationale, à négocier avec la Chine pour apaiser les tensions[61]. Mais l'étroitesse de ces liens n'a pas empêché, notamment en raison d'une forte rivalité, le déclenchement de la Première Guerre mondiale. Japon-Chine : Senkaku/Diaoyu, les enjeux du conflit territorial Par Jean-Emmanuel MEDINA, le 19 décembre 2012 Docteur en Droit international et relations internationales, membre associé au Centre de droit international (CDI) de l’Université Jean Moulin Lyon III. Le Japon a signé l'Accord de partenariat transpacifique après que la Chine l'a invité à intégrer l'ACFTA (la zone de libre-échange ASEAN avec la Chine) mise en place en 2010. « M. Abe a fermé lui-même la grande porte du dialogue avec les dirigeants chinois, le peuple chinois ne l'accueillera pas. Le 8 août, la présence prolongée de navires gouvernementaux chinois dans les eaux territoriales de l'archipel des Senkaku provoque de nouvelles tensions avec une protestation officielle du Japon envers la Chine[67]. Il a expliqué que « Malheureusement, nous n'avons aucune feuille de route explicite avec la Chine. Le gouvernement chinois pense alors que l'incident de Nagasaki avait été provoqué par la politique de violente hostilité envers la Chine du gouvernement de Kishi. Au tout début du conflit, en juin 1937, la guerre sino-japonaise fut baptisée sous le nom « incident de la Chine septentrionale » (北支事変, Hokushi jihen), terme désignant aujourd'hui l'incident du pont Marco Polo. Pékin exige désormais des excuses et un dédommagement du Japon pour avoir arrêté le … Le 7 janvier, quatre navires de surveillance maritime chinois sont entrés dans les eaux territoriales japonaises. Parallèlement, les incursions de bateaux chinois dans les eaux territoriales japonaises se poursuivent. Le ministère de la défense a parallèlement estimé, le même jour, que le Japon devait se doter de drones de surveillance maritime et d'unités amphibies pour protéger ses îles lointaines[64]. En 1950, la Chine et l'URSS signent un traité d'Amitié, d'Alliance et d'Assistance mutuelle, considéré par le gouvernement japonais de l'époque comme une alliance militaire dirigée contre le Japon[5], traité auquel répond en 1951 le traité de sécurité entre les États-Unis et le Japon, qui sera renégocié et signé en 1960 sous la forme du traité de coopération mutuelle et de sécurité entre les États-Unis et le Japon. Le 23 avril, ce sont huit navires de surveillance maritime chinois qui pénètrent la zone de 12 milles entourant ces îles, un nombre record depuis leur rachat[56]. Le 6 août a eu lieu l'inauguration du premier porte-hélicoptères japonais. Le livre blanc indique que le manque de transparence de la Chine concernant ses affaires militaires et de sécurité constituait une « préoccupation Â» pour la région et la communauté internationale. Ces composés métalliques entrent dans la fabrication des éoliennes, des écrans plasma et des téléphones portables, « cœur de la croissance nippone Â»[110]. Notre objectif est de mettre fin à cette revendication». Le 1er juillet, quatre bateaux chinois pénètrent vers 5 h dans la zone de douze milles marins entourant les îles, et la quitte à 13 h, alors qu'un navire de recherche marine, Discoverer2, enregistré aux Bahamas, pénètre pour la troisième fois de l'année dans la zone économique exclusive de 200 milles marins[63]. Ouverture du Japon et influence de la Chine, Guerres sino-japonaises et périodes d'isolement du Japon, Tensions à la suite de la nationalisation des îles Senkaku, « Tout au plus cela serait une question de dommage à la propriété privée individuelle, ou quelque chose comme ça Â», « intérêt stratégique pour une résolution pacifique de la question de Taïwan Â», « confirmer un renforcement de la coopération économique bilatérale, tout en mettant de côté les questions [...] touchant à la géopolitique Â», Chris Buckley, Clément Guillou et Gilles Trequesser, «, Philippe Mesmer, Brice Pedroletti et Philippe Mesmer (Tokyo, correspondance) et Brice Pedroletti (Pékin, correspondant), «, Valérie Niquet et Valérie Niquet, responsable du pôle Asie à la FRS., «, ttp://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/06/19/97001-20130619FILWWW00650-tokyo-tend-la-main-a-la-chine.php, traité d'Amitié, d'Alliance et d'Assistance mutuelle, traité de sécurité entre les États-Unis et le Japon, traité de coopération mutuelle et de sécurité entre les États-Unis et le Japon, rétablissement officiel des relations diplomatiques intervient en 1972, traité de paix et d'amitié entre le Japon et la République populaire de Chine, convention des Nations unies sur le droit de la mer, mouvements antijaponais en Chine en mars et avril 2005, Comité permanent du bureau politique du Parti communiste chinois, Ministère de l'Éducation, de la Culture, des Sports, des Sciences et de la Technologie, Économie de la République populaire de Chine, Chine-Japon : l'entente impossible?