discours de la servitude volontaire humanisme

Sa radicalité philosophique, pour le XVIe siècle, est vertigineuse. De ce point de vue, le discours de La Boétie n’est pas le sous-produit tardif d’un Humanisme européen indifférencié ; il porte toute la vigueur de la Renaissance française, non pas celle que l’on identifie à la seule cour : une renaissance des anciens héros et et des anciens orateurs, mais en français dans le but de permettre la renaissance d’une « franchise » et d’un ancien esprit … Comment remet-il en question l’idée de la monarchie de droit divin ? Le titre : on note le paradoxe du titre « servitude volontaire » qui souligne d’emblée l’originalité de la réflexion de La Boétie. Ami de Montaigne, à qui il confia son manuscrit, Etienne de La … Selon La Boétie le pouvoir du tyran est paradoxal dans la mesure où il est seul face au grand nombre de ses sujets. C’est le principe de la désobéissance civile qui sera ensuite repris d’Henry David Thoreau à Gandhi. Étienne de La Boétie s’étonne dans son Discours de la servitude volontaire que les sociétés semblent systématiquement présenter l’anomalie où une minorité entraîne une majorité à se soumettre à elle. Il comporte également le terme DISCOURS : écrit didactique traitant d’un sujet précis, développement conduit de manière méthodique, démonstration. Or, celle-ci est contingente, et non pas inévitable. La servitude est contre-nature. La virulence du texte (même si cela est atténué par l’emploi d’exemples uniquement tirés de l’Antiquité afin de protéger son auteur), le peu d’occurrence de Dieu dans la réflexion sur le pouvoir, la notion de désobéissance civile, sont des problématiques qui ne seront reprises que bien plus tard. Publié par Dubrevetaubac à 02:52. Le Discours de la servitude volontaire est un essai écrit par Étienne de La Boétie en 1576 contre l'absolutisme et la tyrannie. Un jeune homme de 18 ans, avec toute la morgue de son âge, écrit un pamphlet violemment polémique qui restera connu sous le nom de Discours de la servitude volontaire. Il établit ainsi un modèle de la servitude, des causes de son apparition à celles de son maintien qu’il s’agit d’établir ici. Etienne de LA BOETIE, Discours de la Servitude volontaire (posthume : 1576): [Un lien d’amitié étroit liait La Boétie à Montaigne, qui édita les œuvres de son ami, mort prématurément à l’âge de 33 ans. … Paris, E. Champion, 1923 (OCoLC)551580313 Online version: Barrère, Joseph. – de poèmes en latin et en français. Plus tard, Wilhelm Reich, Gilles Deleuze et Félix Guattari font de la question de la servitude volontaire l'énigme centrale de la philosophie politique, notamment dans L'Anti-Œdipe. – pourquoi la division s'est-elle installée dans la société ?, La Boétie ne répond pas. ( Déconnexion /  Ce sont ceux qui ayant d’eux-mêmes l’esprit droit, l’ont encore rectifié par l’étude et le savoir. Ce qui est vrai, c'est la compréhension singulière qu'on a du texte ; pour accéder à la liberté, il faut n'être ni maître ni esclave. La première cause de la servitude est donc l'oubli de la liberté, et la coutume de vivre dans une société hiérarchisée où règne la domination des uns sur les autres. Il ne faut pas seulement qu’ils fassent ce qu’il ordonne, mais aussi qu’ils pensent ce qu’il veut, et souvent même, pour le satisfaire, qu’ils préviennent aussi ses propres désirs. Parmi les nombreuses études qui retracent l’histoire du Entrez votre adresse mail pour suivre ce blog et être notifié(e) par e-mail des nouvelles publications. Le Discours fut rapidement considéré comme un pamphlet : texte court, virulent et fortement contestataire comportant souvent une critique du pouvoir en place. Dès l’entame du discours, La Boétie cite Homère en reprenant un propos d’Ulysse : « Il n’est pas bon d’avoir plusieurs maîtres… », – culture élargie ;: ex du « grand turc » p 10, – la question de la liberté de l’homme / son droit et sa capacité à l’exercer, – la séparation des pouvoirs Souverain/ Dieu. Le Discours de la servitude volontaire ou le Contr'un est un ouvrage rédigé par Étienne de La Boétie. ». – pourquoi la dénaturation de l'homme a-t-elle eu lieu ? Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter: Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. 551-565. Ce sont donc les courtisans qui se font les complices de la tyrannie, perdant du même coup leur propre liberté. Il est nommé conseiller au parlement de Bordeaux en 1553 où il rencontrera Montaigne : c'est le début de … – Substantif : art de conduire les affaires de l’Etat, science et pratique du gouvernement de l’Etat. Il s’agit donc d’une argumentation directe : le propos est explicite, il se présente comme un texte visant à démontrer, à convaincre. Ce pamphlet est antimonarchique. « je voudrais seulement comprendre comment il se peut que tant d’hommes, tant de bourgs, tant de villes, tant de nations supportent quelquefois un tyran seul ». Ce qui est désigné ici, c'est bien ce moment historique de la naissance de l'Histoire, cette rupture fatale que constitue dans l’histoire de l’humanité la naissance de l’État. (Inspiration de saint Augustin). » Ainsi, si le tyran veut maintenir sa domination, il doit trouver un autre stratagème pour les gens instruits. Elle est historique : elle est née avec la naissance de l’Etat. Ce texte est en partie une réplique aux écrits de Machiavel. On note la forte présence des champs lexicaux du pouvoir et de la politique. Le premier risque et le plus général est celui de l’instrumentalisation. D'abord, le peuple est engourdi par le théâtre et les passe-temps ludiques. La Boétie a élaboré une réflexion très originale pour son époque. L’année 1547 est une année de transition : François Ier, qui avait entrepris une œuvre de centralisation monarchique, meurt et Henri II prend le pouvoir. cadre: France, guerres de Religion actants: le maître, le peuple, La Boétie: situation: Plaidoyer contre la tyrannie, publié deux ans après le massacre de la Saint-Barthélemy.Le peuple est amené à accepter l’asservissement par bêtise, habitude, ou corruption. p 6 « Quelle malchance »), est le moment douloureux à l’origine de cette dénaturation : l’homme depuis n’est plus un homme, pas même un animal puisque l’animal ne supporte pas l’asservissement, mais un serf. Mais cette édition hâtée empêcha Montaigne (grand ami de La Boétie) de l’inclure dans ses Essais qu'il avait écrits comme « écrin » pour ce discours, de peur de passer pour un calviniste et de discréditer l’œuvre. Comment ne pas rentrer dans la servitude ? Publié en 1576, le Discours de la servitude volontaire est l'œuvre d'un jeune auteur de dix-huit ans. L’originalité de la thèse soutenue par La Boétie est de nous démontrer que, contrairement à ce que beaucoup s’imaginent quand ils pensent que la servitude est forcée, elle est en vérité toute volontaire. Ils font parfois, avant de commettre leurs crimes, de beaux discours sur le bien général et la nécessité de l’ordre public. ( Déconnexion /  Résumé du document. Ainsi certains hommes seraient même prêts à perdre leur vie pour le tyran. Dans cet essai, écrit à l’âge de 18 ans, La Boétie cherche à libérer l’homme, en vue de son bonheur, de toutes les servitudes qu’il se laisse imposer. Mais rien ne permet à l’auteur de comprendre pour quelles raisons les hommes renoncèrent à la liberté. Le Discours de la servitude volontaire ou le Contr'un est un ouvrage rédigé par Étienne de La Boétie. La Boétie, Discours de la servitude volontaire, commentaire littéraire et oral EAF. Nathalie SOUBRIER Septembre 2015 ŒUVRE INTEGRALE ni quatre, ni mille : c'est je ne sais quelle quintessence : LA BOETIE, DISCOURS DE LA SERVITUDE VOLONTAIRE, 1576.Vers un espace culturel européen : Renaissance et humanisme. Le terme polémique vient du grec « polémos » qui signifie combat, guerre. Voila l'idée principale de cet opuscule, écrit par un jeune garçon entre 16 et 18 ans en 1546-1548. Étienne de La Boétie s’étonne dans son Discours de la servitude volontaire que les sociétés semblent systématiquement présenter l’anomalie où une minorité entraîne une majorité à se soumettre à elle. Mémoire sur l'Edit de janvier 1562 (extraits), édition établie par F. Hincker, Paris, Editions sociales, 1963, 93 p. Il rédigea également des poèmes d’amour quelque peu pétrarquistes inspirés par sa femme. Séquence 4 : Etude en Œuvre intégrale du « Discours de la servitude volontaire » de Etienne de la Boétie, – La question de l’homme dans les genres de l’argumentation du XVI° à nos jours, Séance 1 : contextualisation et première approche de l’œuvre. Il fut ensuite repris par des auteurs comme Henri Bergson ou Simone Weil ou Pierre Clastres, anthropologue qui a étudié des sociétés sans pouvoir étatique, inspirant tous ceux qui n’ont pas fini de s’étonner que « dans la balance sociale, le gramme l’emportait sur le kilo ». En écrivant à dix-huit ans le Discours de la servitude volontaire (1548), La Boétie témoigne de sa précocité et de grandes qualités intellectuelles, que Montaigne reconnaîtra dès la naissance de leur amitié, autour de 1556-57, dans le cadre du Parlement de Bordeaux. Le Discours de la servitude volontaire est une œuvre d’Etienne de La Boétie, dont l’influence sur la philosophie politique est très grande. Ainsi se forme la pyramide sociale qui permet au tyran d’« asservir les sujets les uns par le moyen des autres ». Ce texte (ô combien actuel) analyse les rapports maître-esclave qui régissent le monde et reposent sur la peur, la complaisance, la flagornerie et l'humiliation de soi-même. Comment un homme arrive-t-il à dominer un peuple ? Qu'importe en effet que le prince soit d'un naturel aimable ou cruel : n'est-il pas, de toute manière, le prince que le peuple sert ? Le Malencontre est un accident tragique, une malchance inaugurale dont les effets ne cessent de s'amplifier au point que s'abolit la mémoire de l'avant, au point que l'amour de la servitude s'est substitué au désir de liberté. En effet, pour l’auteur du Discours, la domination du tyran ne tient que par le consentement des individus. 551-565. GT2 : La remise en question du pouvoir dans la littérature calédonienne. Apparition et publication du « Discours de la servitude volontaire ». Paris, E. Champion, 1923 (OCoLC)551580313 Online version: Barrère, Joseph. Améliorez sa vérifiabilité en les associant par des références à l'aide d'appels de notes. Ce texte est un discours politique dans la mesure où il s’intéresse à la monarchie et à l’absolutisme. Changer ). La Boétie considère donc le passage de la liberté à la servitude « sans nécessité » et affirme que la division de la société entre ceux qui commandent et ceux qui obéissent est « accidentelle ». Il s’appuie sur des exemples empruntés à l’Antiquité pour éviter la censure. Pour sortir de cette domination, il faut sortir de l'habitude. C'est là « le secret et le ressort de la domination, le soutien et le fondement de toute tyrannie » : rendre ces gens « complices » des « cruautés » du tyran, les asservir en leur donnant l'occasion de dominer d'autres à leur tour. Discours de la servitude volontaire, introduction : La Boétie écrit Discours de la servitude volontaire en 1547, alors qu’il n ‘a que 18 ans. D’autres copies manuscrites du Discours sont conservées dans des bibliothèques fran-çaises, dont une à la BnF dans la collection Dupuy. L'Homme qui connaît la liberté n'y renonce que contraint et forcé. Les uns règnent par l’élection du peuple, les autres par la force des armes, les derniers par succession de race. Un point de vue : La Boétie, en énonçant son discours, ne se positionne pas comme maître à penser, ni comme détenteur de la vérité : ceux qui affirment détenir la vérité sont en vérité ceux qui détiennent la maîtrise. La servitude volontaire est une énigme. La structure hiérarchique du pouvoir permet d’enfermer la majorité dominée en différents sous-groupes intermédiaires. Le point central de la domination est ainsi le refus par le moi, le je, de s'assumer comme liberté. DISCOURS DE LA SERVITUDE VOLONTAIRE OU LE CONTR’UN ETIENNE DE LA BOéTIE Depuis le XVIe siècle, la question redoutable demeure : pourquoi l’être humain com-bat-il pour sa servitude comme si son bonheur en dépendait ? Absolutisme : système de gouvernement où le souverain possède une puissance de droit divin et sans limites constitutionnelles. Humanisme et la politique dans le Discours de la servitude volontaire. D’autant que le discours a été distribué initialement sous forme de manuscrit mais n’a jamais été publié par La Boétie. Changer ), Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Par ailleurs François 1er s’efforce de renforcer la monarchie absolue aux dépens des seigneurs. Elle concerne, énoncée en termes modernes, l'origine de l’État. Le corps physique renvoie au pouvoir temporel. Pour La Boétie, « Soyez donc résolus à ne plus servir et vous serez libres »[3]. – la place accordée à al raison. Pour La Boétie, la liberté n'est pas l'objet de la volonté, mais désir (volonté) et liberté sont confondus : désirez et vous êtes libre, car un désir qui n'est pas libre n'est pas concevable, n'est pas un désir. C'est le cas du sociologue français Luc Boltanski, qui reprend la question et demande: "pourquoi les acteurs acceptent-ils l'existence factuelle des inégalités alors qu'il est très difficile de les justifier, même du point de vue d'une logique méritocratique", ou, en d'autres termes, "comment un petit nombre d'acteurs peut-il établir de manière durable un pouvoir sur un grand nombre d'acteurs? La Boétie, Discours de la servitude volontaire, commentaire littéraire et oral EAF. Liberty has been abandoned once by society, … Or, ces courtisans sont encore moins libres que le peuple opprimé : « Le laboureur et l’artisan, pour tant asservis qu’ils soient, en sont quittes en obéissant ; mais le tyran voit ceux qui l’entourent, coquinant et mendiant sa faveur. La question a été reformulée à partir de nouvelles approches qui tentent d'y répondre. Publié par Dubrevetaubac à 02:52. En respectant bien la méthode (clarté, justification par des exemples, pas de paraphrase et réflexion logique et argumentée), vous ne devriez pas avoir de problèmes pour commenter le Discours de la servitude volontaire, un texte majeur de la littérature du XVIème siècle! Cette publication posthume s’explique sans doute par la teneur antimonarchique du texte et par son ton polémique. Le Royaume de France, alors dirigé par François 1er, connaît de très fortes tensions entre catholiques et protestants. P 5 « la nature, ministre de Dieu, gouvernante des hommes, nous a tous créés et coulés en quelque sorte dans le même moule, pour nous montrer que nous sommes tous égaux, ou plutôt frères. « Les théâtres, les jeux, les farces, les spectacles, les gladiateurs, les bêtes curieuses, les médailles, les tableaux et autres drogues de cette espèce étaient pour les peuples anciens les appâts de la servitude, la compensation de leur liberté ravie, les instruments de la tyrannie. La Boétie, dans un siècle pourtant marqué par les guerres de religion, distingue Dieu du pouvoir. Ici pas de corps céleste, donc pas de pouvoir d’origine spirituelle. Ce texte consiste en un court réquisitoire contre l'absolutisme qui étonne par son érudition et par sa profondeur, alors qu'il a été rédigé par un jeune homme. De cette façon il revient sur la théorie des deux corps et la remet en cause. ». Par métaphore, c’est le symbole de la tyrannie, de l’esclavage. Face à l’individu qui s’est soumis, La Boétie refuse d’opposer les bons princes aux mauvais tyrans. Humanisme et la politique dans le Discours de la servitude volontaire. Avertissez-moi par e-mail des nouveaux articles. Et il pose une question troublante : comment peut-il se faire que « tant d’hommes, tant de bourgs, tant de villes, tant de nations endurent quelquefois un tyran seul, qui n’a de puissance que celle qu’ils lui donnent ? Car la servitude est contraire à l’état de nature : Les hommes sont responsables de leur assujettissement au pouvoir. Le registre polémique désigne des propos qui opèrent comme des armes dans une confrontation de points de vue. Ce registre vise à donner de la force aux idées énoncées pour mieux dénoncer. La servitude n'existe que parce qu'elle est volontaire. », « le secret et le ressort de la domination, le soutien et le fondement de toute tyrannie », « asservir les sujets les uns par le moyen des autres », « ne sont grands que parce que nous sommes à genoux », « cinq ou six ont eu l’oreille du tyran […]. du “Discours de la servitude volontaire” de La Boétie, «Bibliothèque d’Humanisme et Renaissance» 3, t. 63, 2001, pp. La première raison pour laquelle les hommes servent volontairement, c’est qu’ils naissent serfs et qu’ils sont élevés comme tels. Étant un texte si controversé, il fut diffusé par les Discours de la servitude volontaire: Discours de la servitude volontaire «Parce que c'était lui, parce que c'était moi» dans un extrait de cette œuvre intitulé De l'amitié (1580) Juvenilia Rhétorique et poétique de l’œuvre de jeunesse Étienne de La Boétie dans son Discours de la servitude volontaire focalise sa réflexion non sur les tyrans mais sur leurs sujets, « ces gens-là qui courtisent ». L’argumentation indirecte , elle, suppose une prise de position implicite qui passe par des détours comme le récit (ex de la fable ou du conte). Avertissez-moi par e-mail des nouveaux commentaires. Un SERF est une personne soumise à une autre. Si ces sujets voulaient rejeter son autorité, il se serait plus rien : « Chose vraiment étonnante […] de voir un million d’hommes misérablement asservis, la tête sous le joug, non qu’ils soient contraints par une force majeure, mais parce qu’ils sont fascinés, et pour ainsi dire ensorcelés par le seul nom d’un… » d’où le titre second « Contr’Un ». ‎Publié en 1576, Le Discours de la servitude volontaire est l'oeuvre d'un jeune auteur de dix-huit ans. La désobéissance passive suffit à briser les chaînes de la domination. Mais ceux qui n'ont jamais connu la liberté « servent sans regret et font volontairement ce que leurs pères n’auraient fait que par contrainte. « quel malencontre a été cela, qui a pu tant dénaturer l’homme, seul né de vrai pour vivre franchement [librement] ; et lui faire perdre la souvenance de son premier être, et le désir de le reprendre ? La puissance subversive de la thèse développée dans le Discours ne s’est jamais démentie. Ce jeune homme, c’est Etienne de la Boétie, humaniste et grand ami de Montaigne, à qui il doit d’avoir fait connaître son oeuvre, après sa mort prématurée. Humanisme et la politique dans le Discours de la servitude volontaire. – phrases souvent courtes et martelées : anaphores, des jeux d’antithèses, des parallélismes de construction. La Boétie est un de ces premiers théoriciens d’un mode d’action qu’il faut distinguer de la rébellion, qui elle est active. Apparition et publication du « Discours de la servitude volontaire ». Ce n'est pas que l'homme nouveau ait perdu sa volonté, c'est qu'il la dirige vers la servitude : le peuple, comme s'il était victime d'un sort, d'un enchantement, veut servir le tyran. Sur le fond de quelques écrits sans grande importance se détache pourtant un texte appelé à devenir l’un des sommets de la pensée humaniste : le Discours de la servitude volontaire. La liberté c'est ce que nous sommes, et si vous n'êtes pas libre, c'est que vous avez renoncé à votre désir. Le pouvoir n’est pas d’origine divine, mais vient bien de la servitude des hommes. C’est à partir de ce moment que la société s’est construite autour de la division dominants/ dominés. – absolutisme : type de régime politique dans lequel le détenteur du pouvoir concentre en ses mains tous les pouvoirs e gouverne sans aucun contrôle. Ce texte est écrit dans un contexte historico-politique complexe et troublé.
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