dans la mesure où une puissance installée significative en éolien suppose l’existence d’un réseau et d’autres moyens de production « ailleurs » qui permettront de gérer la forte variabilité de l’éolien, ce caractère local devient inexistant : quand l’éolienne est bien locale mais que l’ensemble ne peut fonctionner que grâce à un réseau national voire international, on ne voit pas bien où est le coté « autonomie » qui est sous-jacent à l’adjectif « local ». Notre production thermique étant de 30 à 40 TWh, nous pouvons alors viser 10 TWh d’éolien tout au plus si nous ne voulons pas augmenter notre besoin de production de pointe et nos émissions (en 2009 nous sommes à 8, il faut donc décélérer ! Et le Danemark ? Le vocabulaire le plus souvent utilisé pour décrire une éolienne retient principalement quatre sous-ensembles(1) : On qualifie de turbine lâensemble constitué du rotor et du train dâengrenages. A ce moment, soit nous avons presque 100% d’électricité en moins sur le réseau, soit…. A droite : Distribution des vents au Cap Camarrat (Littoral méditerranéen). Même conclusion que pour la France : quand la production allemande augmente, statistiquement la production anglaise augmente aussi. Si toute l’énergie électrique du pays était éolienne, le stockage de l’électricité dans des batteries représenterait probablement des consommations de matériaux (et des problèmes d’environnement pour leur fabrication et leur fin de vie….) Le mât de certaines éoliennes dépasse à lui seul 100 m de haut. Si la première priorité pour l’avenir est de diminuer les émissions de gaz à effet de serre, il y a bien plus efficace à faire que de mettre des éoliennes partout. L’observation montre alors que pour passer de la puissance nominale installée d’une éolienne (en W) à l’énergie fournie sur une année (en W.h) il faut multiplier par un coefficient qui, le plus souvent, est de l’ordre de 2.000 (alors qu’un fonctionnement à pleine puissance toute l’année conduirait à une multiplication par 8 760, soit le produit de 365 (jours) x 24 (heures)). Avec des éoliennes de 2 MW de puissance nominale (qui font de l’ordre de 100 m de haut), fournissant donc environ 4 GWh par an en zone favorable, il en faudrait environ 125.000 éoliennes pour produire les 500 TWh mentionnées plus haut. (Vitesse du vent) Afin d’étudier la possibilité de l’installation d’une centrale éolienne sur un site donné, on cherche à estimer la probabilité de l’événement « la vitesse du vent sur le site en question est inférieure à 10km/h ». Cette répartition recoupe à peu près la carte des puissances moyenne du vent, mais pas tout à fait…. Non seulement la production allemande n’augmente pas quand la production française baisse, mais c’est l’exact inverse (ce que montre la droite de régression) : quand la production allemande augmente, statistiquement la production française augmente aussi. Image de couverture :PeterDargatz (Pixabay), fait entre 10% et 15% de son électricité par ce moyen en 2008, diviser la consommation d’énergie fossile mondiale par 2 à 4, pas loin de la capacité maximale installable, n’ont pas beaucoup changé la structure de leur approvisionnement énergétique, ni leurs émissions de gaz à effet de serre, diminuer les émissions de gaz à effet de serre, renoncer à la poursuite de la croissance en volume, mettre en oeuvre les « vraies » solutions. We would like to show you a description here but the site won’t allow us. : par du gaz et du charbon…. En Allemagne, par exemple, ce coefficient était de 1870 en 2002 (pour une puissance installée de 12GW), et il est passé à moins de 1600 en 2009, pour une puissance installée de plus du double. Il s’agit bien sur d’un exercice académique, mais qui sera illustratif pour cadrer le potentiel vraisemblable de cette forme de production d’électricité. Le rendement de l’électrolyse est de 80% au mieux, celui du stockage de l’hydrogène 80% au mieux également (il faut bien utiliser de l’énergie pour le comprimer ! Comment prévoir la production d'un parc éolien déjà installé ? ), et enfin les meilleurs piles ont des rendements de 80% en cogénération (ce qui revient à promouvoir le chauffage électrique alors que ce mode est présenté comme une hérésie aujourd’hui !) Or, cela semblera peut-être une évidence, le vent n’est constant ni en force ni en direction (ce deuxième point n’est pas sans importance car dans les champs d’éoliennes ces dernières ne sont pas placées aux sommets d’un maillage carré mais d’un maillage rectangulaire, le grand côté de la maille devant être dans le lit du vent dominant). Que ce soit au niveau d’une éolienne ou de l’ensemble de l’Europe, l’éolien est donc un mode fortement variable. (2) Quand il existe, certaines éoliennes sâen passant. La différence ? Et nos voisins espagnols auraient économisé bien plus d’émissions s’ils avaient installé, à la place de leurs éoliennes, 10 à 15 GW de nucléaire (et corrélativement 10 GW de gaz en moins), nucléaire qui aurait produit 8000 heures par an pour un coût global bien inférieur par kWh, le gaz n’étant conservé que pour la partie de la pointe que l’hydraulique ne pouvait assurer. En plus, comme les vents moyens décroissent très vite dès que l’on s’éloigne des zones les plus favorables (crêtes ou littoral), un coefficient moyen « raisonnable » de 1500 (qui reste supérieur à celui constaté en Belgique) et un rendement de 30% pour le stockage obligeraient alors à couvrir près de 20% du pays, avec près de 1 million d’éoliennes. En France, un plan massif d’éolien raccordé au réseau signifiera(it) donc, dans les faits, une augmentation des émissions de gaz à effet de serre (l’Enfer est pavé de bonnes intentions !). La puissance appelée totale culmine à 30 GW, Vers 1 à 2 h du matin, l’éolien fait 40% de la production environ (et donc on va avoir droit à un communiqué de presse). A consommation constante, installer des éoliennes pour produire une large fraction de notre électricité nous forcerait donc à disposer, pour une puissance installée équivalente, de centrales thermiques ou hydrauliques. Cela donne logiquement pour l’Europe dans son ensemble une production éolienne qui n’est pas du tout « constante parce qu’il y a toujours du vent quelque part » : Puissance injectée heure par heure sur le réseau par l’ensemble des éoliennes d’Europe, entre le 1er septembre 2010 et le 28 mars 2011. En conséquence de vents qui sont rarement à la vitesse optimum, la puissance instantanée délivrée est rarement au maximum, et surtout varie assez fortement en fonction des conditions de vent, comme le montre le graphique ci-dessous. En particulier, les occurrences de vent inférieures à 8 m/s (force 4, trait bleu) sont loin d’être négligeables, et l’on voit que la force 7, à partir de laquelle notre éolienne ci-dessus donne sa pleine puissance, souffle bien moins de 50% du temps. Faut-il le faire alors que nous allons avoir des récessions de plus en plus fréquentes ? (©WWEA). Bienvenue sur la page Boursorama, portail d'informations économiques et financières. Il n’est pas dit que ce chiffre soit atteint un jour, par contre ce qui est certain c’est que pour le moment les implantations effectives ne sont pas faites d’abord dans les sites les plus ventés, ce qui montre que d’autres considérations interviennent. Plus généralement, si notre première priorité est de minimiser notre impact sur l’environnement, penser qu’il suffit de mettre des éoliennes partout pour y parvenir est hélas un rêve. Production éolienne horaire de l’Espagne en fonction de la production éolienne horaire de la France en 2012. Et enfin, toutes les renouvelables ne sont pas égales ! Carburants.org vous aidera à faire des économies sur vos pleins d'essence ! Le portail boursorama.com compte plus de 30 millions de visites mensuelles et plus de 290 millions de pages vues par mois, en moyenne. Ce que l’on voit clairement ci-dessus, c’est que la productivité du parc n’est pas constante d’un mois à l’autre, et en fait elle ne l’est même pas d’un jour à l’autre. Les caractéristiques de ces constituants varient selon les constructeurs et les lieux dâimplantation de lâéolienne. Une solution probablement plus réaliste consiste à produire de l’hydrogène par électrolyse puis à la stocker afin de l’utiliser dans des piles à combustible lors des jours sans vent. Par contre, si un pays fait déjà massivement son électricité de manière thermique, le bénéfice est réel mais… à condition de conserver des centrales thermiques (cas du Danemark et de l’Allemagne par exemple, ceci expliquant peut-être cela), et en acceptant l’idée que le coût complet du kWh éolien est à comparer au seul coût de combustible des centrales non utilisées quand le vent souffle. Rendez-vous un après-midi de février en Picardie pour visiter l'une des 14 éoliennes géantes du parc du chemin des Haguenets …, Lâénergie éolienne est une forme indirecte de lâénergie solaire…, Une éolienne terrestre, ou onshore, est par définition installée sur la terre ferme et se distingue des éoliennes offshore…, Une éolienne offshore, c'est à dire installée en mer, permet de convertir la force du vent en électricité. Share photos and videos, send messages and get updates. Il y a en France environ 5 GW (un GW = un million de kW) de puissance installée en STEP, ayant stocké puis restitué environ 10 TWh d’électricité en 2012. En pratique ce coefficient 2000 est dépassé pour les pays ayant un littoral bien venté, mais n’est pas atteint partout. Le même rapport AIE-RTE déjà cité plus haut indique ainsi que, d’une année sur l’autre, les conditions météo peuvent à la fois défavoriser la production (moins de vent, moins de soleil) et augmenter la consommation (plus de froid notamment) avec un « reste à trouver » de 120 TWh par rapport à une année « normale ». Formation des équipes, prestations entreprises Dans ce dernier cas, le rendement global de la chaîne est de 28%. L'eau de refroidissement rejetée à tendance à augmenter la température des cours d'eau avoisinants, ce qui perturbe l'écosystème et est à la base d'une pollution appelée pollution thermique. En effet, des éoliennes plus puissantes sont aussi plus grandes et doivent être plus espacées pour que le vent soit efficace sur toutes les éoliennes (car l’écoulement immédiatement derrière une éolienne est perturbé). Cela signifie qu’une capacité hydraulique pouvant alimenter la France entière un jour sans vent (si il n’y a plus ni nucléaire ni charbon ni gaz, évidemment, et si la puissance appelée reste du même ordre, soit 70 à 90 GW lors de la pointe quotidienne du soir en hiver) revient à multiplier la puissance des installations par 4 à 5 (pour que la puissance installée soit égale à la puissance maximale délivrée sur le réseau). En partant de ce constat, quelle surface de zones favorables faudrait-il couvrir d’éoliennes pour produire en moyenne la consommation française d’électricité ? La Suisse, qui n’a quasiment pas d’éoliennes, a des émissions directes par habitant deux fois moindres que celles du Danemark (qui fait partie des premiers pollueurs par habitant en Europe question gaz à effet de serre), et une fois et demi moindre que les nôtres, et pourtant il y fait froid l’hiver (30% de la consommation d’énergie en France est liée au « confort sanitaire », chauffage pour l’essentiel et eau chaude). Ce pays a installé environ 18 GW d’éolien dans un pays où la puissance appelée monte, en hiver, à environ 40 GW. La société Espace Eolien Developpement avait établi à la fin des années 1990 une carte détaillant le potentiel « techniquement installable » d’énergie éolienne en France métropolitaine (ci-dessous), et ce potentiel ne montait qu’à 10% de notre production électrique actuelle. La consommation française d’électricité est de l’ordre de 500 TWh actuellement. Le nucléaire tourne « en base », en délivrant une puissance identique toute la journée, L’hydroélectricité est un terme ajustable à la demande, avec des échanges qui contribuent globalement peu à l’équilibre offre demande, La puissance appelée totale culmine à 40 GW, L’éolien fait 5% à 10% de la production environ. Il est aussi envisageable d’utiliser des stations de pompage, sorte de « barrages réversibles », où l’eau, après avoir été turbinée, est récupérée et stockée dans une retenue aval, puis est ensuite remontée dans la retenue amont quand il y a du vent. L’Espagne offre une illustration intéressante de ce processus. Composition d'une éolienne (©Connaissance des Ãnergies). Puissance délivrée par chaque moyen de production en Espagne le 1 janvier 2010. Jean & Maggy, des passionnés qui vous accompagnent et vous conseillent. Evolution de la production d’électricité en France, en TWh. Ce projet a couté plus de 1 milliard de dollars et fournit assez de puissance pour 250 000 habitations moyenne au Texas. (1 TW.h = 1.000.000.000.000 W.h). Source : Hubert Flocard, Sauvons le Climat, novembre 2011. Pour stocker puis restituer 250 TWh par an, nous voyons qu’un calcul au premier ordre suggère qu’il faut multiplier par 20 à 30 la capacité des STEP (ce calcul ne tient pas compte du fait que les STEP ne sont peut-être pas utilisées à plein actuellement, mais en tout état de cause il faudrait en rajouter pas mal !). On voit immédiatement sur ces roses que le vent « tourne » et que sa force n’est pas régulière. Concrètement la densité de puissance nominale installée dans un champ d’éoliennes situé dans une zone favorable est de l’ordre de 10 MW par km², soit une production annuelle de l’ordre de 20 GW.h par km², quelque soit la taille des éoliennes concernées (en fait cela va de 7 à 12 MW par km², donc 10 est valable pour un calcul en ordre de grandeur). Trouvez les carburants les moins cher parmi toutes les stations essence de France, comparez les prix de l'essence des stations service près de chez vous où autour de votre position géographique. C'est un dictionnaire pour les mots croisés et mots fléchés. Puissance délivrée par chaque moyen de production en Espagne le 20 janvier 2010. Avec cette option (pas d’éolienne, pas de gaz pour l’essentiel de la puissance installée, mais du nucléaire à la place de l’ensemble), ils auraient émis 50 millions de tonnes de CO2 en moins, en ordre de grandeur, soit 10% à 15% des émissions du pays. L’Allemagne, qui vient juste après le Danemark (pour la production éolienne) a aussi des émissions de gaz à effet de serre par habitant bien au-dessus de la moyenne européenne. A nous deux, nous cumulons plus de 25 ans d’expérience, en musculation, et encore plus si on ajoute les autres membres de la #Team_AM.Et nous mettons toute cette expérience à votre service depuis plus de 15 ans via notre site et notre forum, mais aussi sur nos réseaux sociaux, pour vous … Pour fournir 500 TW.h (soit 500.000 GW.h) avec des éoliennes fournissant 20 GW.h par km², il faudrait « planter » une surface favorable de : Soit environ 5% du territoire métropolitain, ce qui représente à peu près la superficie actuellement occupée par les villes, les routes et les parkings, même si en fait les surfaces ne sont pas mobilisées en totalité et restent largement disponibles pour un autre usage (cultures notamment). Cela signifie que la capacité installée correspond à pas loin de la totalité de la puissance appelée du pays quand le vent souffle assez fort (à cause du fameux facteur 4 mentionné plus haut), et que, les jours avec quasiment rien comme vent (ce qui, même sur l’ensemble du territoire, arrive de temps en temps). Puissance moyenne du vent selon les zones, en W pour un m² de section verticale prise à 50 m du sol (perpendiculairement au sens du vent, bien sûr !). (attention au changement d’échelle).Â. La puissance installée est de 65000 MW, qui n’est jamais atteinte (le maximum se situe aux 2/3), et le minimum s’établit à un peu moins de 4% de la puissance installée (en septembre). Les mêmes commentaires que pour le 18 janvier s’appliquent. Mais comme ce mode de production électrique est souvent présenté comme idéal, à tel point qu’il n’y a quasiment pas une publication sur le « développement durable » qui ne comporte une éolienne en page de couverture, il m’a paru intéressant de faire quelques additions et multiplications liées au potentiel de cette source de production électrique (laquelle électricité représente 40% de la consommation d’énergie primaire dans le monde, donc il reste quelques bricoles à côté !). We would like to show you a description here but the site won’t allow us. Mettre sur un pied d’égalité la biomasse , les carburants d’origine agricole, l’éolien, le solaire, la géothermie et l’énergie hydroélectrique est ignorer que chaque forme a ses avantages et ses inconvénients, et que toutes sont très loin d’avoir le même potentiel. que, nécessairement, une autre forme de production d’électricité est utilisée les jours sans vent. La chaleur de leur souffle provoque alors la sublimation des glaces (passage direct de l’état solide à l’état gazeux), ce qui entraîne la formation d’une coma et un début de queue. L’engouement auquel nous assistons actuellement pour l’éolien n’est donc pas fondé par des ordres de grandeur en rapport avec le problème (économiser l’énergie de manière massive est bien plus urgent que de planter des éoliennes en faisant croire que ça sera un déterminant significatif de la solution). Le Danemark, champion toutes catégories de l’éolien dans le monde, fait entre 10% et 15% de son électricité par ce moyen en 2008 (car il exporte une partie de sa production, tout ce qui est produit au Danemark n’est pas consommé au Danemark), alors qu’il y consacre – sans mauvais jeu de mots – beaucoup d’énergie. Les chiffres montrent par ailleurs que les pays qui ont investi massivement dans l’éolien, comme le Danemark, n’ont pas beaucoup changé la structure de leur approvisionnement énergétique, ni leurs émissions de gaz à effet de serre.
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