Pendant ce temps, bombardés des deux côtés, les navires du bout de la ligne française commencent à se rendre. Il en prend possession à Portsmouth où il reçoit l'ordre de partir pour Malte et de prendre les commandes d'un escadron pour diriger le blocus du port de Toulon où se trouve une partie de la flotte française[b 50]. Nelson reçoit dès le lendemain son affectation comme lieutenant en second sur le HMS Lowestoffe qui se préparait à appareiller vers la Jamaïque sous les ordres du capitaine William Locker[a 9]. Nelson se voit confier le commandement du HMS Theseus et le 27 mai 1797, on lui ordonne de croiser au large de Cadix afin de surveiller la flotte espagnole et d'attendre l'arrivée de ses galions arrivant des colonies américaines[b 2]. Cela se passait face au cap Trafalgar, au sud de Cadix, et la victoire, qui fut une des plus grandes de l'histoire britannique, porta désormais ce nom. À son retour en Jamaïque, en décembre, Nelson commence à être atteint de crises répétées de paludisme, mais il reste dans les Antilles sous les ordres de John Dalling, gouverneur de la Jamaïque. Rentré à Londres accueilli par des foules enthousiastes, il obtint une pension de mille livres, et se reposa. Après quarante-cinq jours de combat, la ville se rend[a 62] et Nelson commence alors à préparer un assaut sur Calvi en compagnie du lieutenant-général Charles Stuart. Le reste de l'année est consacré à l'escorte des convois, Nelson continuant à apprendre la navigation. Adoptant une solution désespérée, il ordonne la sortie de la rade, et, pour tromper l'ennemi, se dirige vers le sud tandis que Nelson l'attend vers le nord. La première tentative est annulée après que l'effet de surprise a été perdu[b 3]. Désormais en demi-solde[Note 5], il tente de persuader l'Amirauté et d'autres personnes haut placées, comme Hood, de lui fournir un commandement. Nelson apparaît également comme un personnage mineur dans Austerlitz (1960) d'Abel Gance. Au cours de la période où il est vers Cadix, il établit un plan pour capturer Santa Cruz de Tenerife dans le but de se saisir la grande quantité d'argent transportée par le navire Principe de Asturias qui venait d'y arriver. Pendant ce temps, Bonaparte a rassemblé ses forces au camp de Boulogne pour envahir la Grande-Bretagne. Son coup d'œil et sa faculté d'adaptation lui permettent d'agir très rapidement, prenant souvent de vitesse ses adversaires. Nelson se joint aux autres navires britanniques en attaquant sa proie précédente, le Ça Ira, depuis remorqué par le Censeur. En avril 1803, William Hamilton meurt également et avec la guerre qui reprend le mois suivant, Nelson se prépare à retourner en mer[b 49]. À l'époque, il est déjà profondément amoureux d'Emma Hamilton[b 11], se montrant souvent avec elle. Là, le navire est réparé et Nelson reçoit l'ordre d'escorter un autre convoi partant de Cork pour le Québec[a 24]. Sur le voyage du retour de l'expédition vers la Grande-Bretagne en septembre 1773, Nelson retourne brièvement sur le Triumph, mais est, à la suite d'un arrangement de Suckling, transféré sur le HMS Seahorse, l'un des deux navires qui se préparaient à appareiller pour les Indes[a 2]. Un vice de réfraction découvert par Young mais qui, ne l'oublions pas, ne pouvait être compensé par un verre cylindrique. Le HMS Worcester, sous le commandement du capitaine Mark Robinson, escorte un convoi le 3 décembre et est de retour en Grande-Bretagne avec un autre convoi en avril 1777[a 8]. Nelson fonce sur Malte, mais rate de nouveau les Français, qui avaient déjà quitté l'île pour l'Égypte. En 1818, le peintre français Pierre-Nicolas Legrand de Lérant présente au salon de Berne le tableau L’Apotheosis of Nelson dans lequel l'amiral fait son ascension vers l'immortalité pendant que la bataille de Trafalgar fait rage en arrière-plan. Le combat commence mal pour les Britanniques puisqu'à l'arrivée de l’Agamemnon, du HMS Bellona et du HMS Russell, le reste de la flotte rencontre un feu plus nourri que ce qui avait été prévu provenant des batteries côtières danoises. Il joue un rôle de soutien dans Sharpe's Trafalgar de Bernard Cornwell et est l'objet de l'admiration du capitaine Jack Aubrey dans la série Aubrey–Maturin de Patrick O'Brian. Nelson est victorieux mais a désobéi aux ordres. Il est cité dans le film Master and Commander : De l'autre côté du monde par le capitaine Jack Aubrey qui semble tirer un grand respect pour cet homme. Elle témoignera plus tard que comprenant la mort de Nelson, elle cria et tomba, incapable pendant dix heures de parler ou de pleurer[b 64]. Dans Ulysse de James Joyce, Stephen Dedalus parle de la colonne Nelson de Dublin. Les rapports de Cuthbert Collingwood sur la bataille sont transportés en Angleterre à bord du HMS Pickle et, une fois la nouvelle arrivée à Londres, un messager est envoyé à « Merton Place » pour annoncer la mort de Nelson à Emma Hamilton. Nelson, désormais commodore, rejoint la flotte de John Jervis au large du cap Saint-Vincent et signale la présence d'une flotte espagnole qui avait appareillé de Carthagène[11]. Plusieurs navires de la marine britannique ont reçu l'honneur de s'appeler Nelson, notamment le navire de ligne de 1er rang HMS Nelson (1814) qui initiera la classe de navire de 120 canons Nelson, le croiseur HMS Nelson (1876), le cuirassé HMS Lord Nelson (1906) et le cuirassé HMS Nelson (1927). Le capitaine Suckling devient contrôleur de la Marine en 1775 et se sert de sa position pour favoriser la carrière de Nelson[2]. À Naples, elle était célèbre par sa beauté : les peintres se la disputaient pour avoir l'honneur de peindre cette éblouissante créature aux allures de grande dame à la conversation captivante. Sut-il qu'elle n'était que la fille de paysans misérables qui, à dix ans, trayait les vaches et faisait la lessive ? Parker envoie le signal de retraite à Nelson, avec un raisonnement particulier : si Nelson est en état de poursuivre le combat, il n'en tiendra pas compte et s'il ne l'est pas, ce sera la raison officielle du retrait de la flotte britannique et aucun blâme ne pourra être infligé à son amiral[b 38]. En juillet, il supervise l'occupation de l'île d'Elbe, mais en septembre, les Génois abandonnent leur neutralité pour se déclarer en faveur de la France[a 79]. Beatty note que Hardy s'agenouilla et embrassa Nelson sur la joue. » et entendant que c'était Hardy, lui répond « Que Dieu vous bénisse Hardy »[b 62]. Courte biographie (et portrait) d'Horatio Nelson (1758-1805), vice-amiral anglais. Ce qui fut fait. Le Victory est le navire amiral du Second Sea Lord (« Deuxième Lord de la Mer ») et est le plus ancien navire commissionné encore existant au monde. Renforcé par neuf vaisseaux (six espagnols et trois français) et fort de ses vingt navires de ligne, Villeneuve, pourtant pressé par les officiers de l'armée française de participer à la reprise des îles conquises par les Britanniques, reste inactif pendant un mois, attendant Ganteaume, bloqué à Brest avec l'escadre de l'Atlantique. Se croyant seulement égratigné, il constata la perte de son oeil droit. Il apparaît aussi comme un fantôme dans Ghosts of Albion de Amber Benson et Christopher Golden. Véritable déclaration d'amour où elle transforme le qualificatif d'ensorcelée par celui  » d'en-nelsonnée « . La période de domination britannique sur mer qui suivit ses victoires est considérée comme un des facteurs de l'essor de l'Empire britannique, ce qui fait que ses monuments se trouvent également hors de Grande-Bretagne. Pierre GOBERT, « NELSON HORATIO NELSON vicomte (1758-1805) amiral anglais », Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le 19 février 2021. À leur arrivée, la flotte prend position au large de la Jamaïque, en attendant l'arrivée de la flotte française de Vaudreuil. Ancrés dans une position de force, les Français, ont une puissance de feu supérieure à leurs adversaires. De fait, dix ans auparavant déjà, alors qu'il n'avait que vingt-cinq ans, le futur roi Guillaume IV d'Angleterre, l'ayant rencontré, avait été étonné de son apparence :  » C'était le plus jeune et le plus petit capitaine que j'eusse encore vu ; il portait un habit galonné sur toutes les coutures ; ses cheveux plaqués et sans poudre étaient retenus dans une queue à l'allemande très serrée et d'une longueur extraordinaire ; les pans de sa veste, découpée sur un vieux modèle, ajoutaient à la bizarrerie de sa tournure et faisaient de lui un être passablement excentrique. En attendant, il descend dans ses appartements et se met à rédiger son testament, ainsi qu'une très longue lettre à Emma. L'université d'Oxford décerne à Nelson le grade de docteur en droit civil honoraire (« Doctor of Civil Law ») en 1802. Beatty entend Nelson murmurer « Dieu merci, j'ai fait mon devoir »[b 62]. Le navigateur britannique, ami des esclavagistes, a quitté … Horatio Nelson, 1 vicomte Nelson, duc de Bronte, né le 29 septembre 1758 à Burnham Thorpe et mort le 21 octobre 1805 au large du cap de Trafalgar, est un vice-amiral britannique. Après l'annonce de la paix, Nelson est renvoyé chez lui, arrivant en Grande-Bretagne à la fin du mois de juin 1783[a 34]. À bord du HMS Victory il rejoint la flotte britannique au large de la ville le 27 septembre, prenant la relève de l'amiral Cuthbert Collingwood[b 54]. En poursuivant votre navigation, vous acceptez l'utilisation des cookies. Hood espère tout de même que la ville pourra tenir si plus de renforts arrivent et dans le même temps envoie Nelson se joindre à un escadron au large de Cagliari[a 54]. Les seules personnes qui semblaient lui tenir rancune étaient les personnes offensées par sa liaison avec Lady Hamilton. La balle qui a tué Nelson a été extraite de son corps et est exposée au château de Windsor, tandis que les vêtements tachés de sang qu'il portait, le sont au National Maritime Museum de Greenwich. On remarque la distance de Nelson envers sa femme, tandis que son attention sur Emma fait l'objet de ragots[b 31]. Le convoi est escorté en Grande-Bretagne avec succès, malgré d'importantes tempêtes[a 22]. Horatio Nelson (10 Downing Street), Amiral anglais, Portrait par Lemuel Abbott, peinture, 1798 Réf: CYPR14 (DG) Le capitaine Horatio Nelson par John Francis Rigaud, huile sur toile, 1781. En récompense pour cette victoire, Nelson est fait « vicomte Nelson, du Nil et de Burnham Thorpe dans le comté de Norfolk », le 19 mai 1801. Il paye cependant les frais de l'enterrement[21]. Le terme England (Angleterre) était couramment employé pour désigner le Royaume-Uni malgré les importants contingents d’Irlande, d’Écosse et du Pays de Galles dans la Royal Navy. Nelson dut la prendre pour la descendante d'une très illustre lignée de nobles britanniques, confirmée par son mariage avec le très digne sir William Hamilton. D'ailleurs, au moment de sa mort, le champ visuel gauche de Nelson avait rétréci dangereusement, par l'invasion du ptérygoïde et, à cause de l'astigmatisme important qu'il entraÎnait, sa vision centrale était devenue de plus en plus difficile. Pour plus d'informations, gérer ou modifier les paramètres des cookies sur votre ordinateur, lisez notre Politique données personnelles. Nelson lui dit de choisir lui-même et Hardy positionne le Victory de travers arrière par rapport aux 80 canons Bucentaure[b 59]. Durant ces huit dernières années de navigation, il avait beaucoup souffert, mais aussi beaucoup appris, malgré une santé précaire et un incoercible mal de mer. Nelson was created Baron Nelson of the Nile by a grateful country after this stunning victory. À leur arrivée, Parker veut imposer un blocus à l'entrée de la mer Baltique, mais Nelson demande instamment une attaque préventive sur la flotte danoise basée dans le port de Copenhague[b 36]. Aurait-il seulement été écouté… sans doute pas, car lady Hamilton avait d'autres sujets de satisfaction. Ce beau plan s'écroula le jour, pas très lointain, où sir Hamilton convola en justes noces avec Emma qui, devenue riche et noble, fit valoir en outre sa beauté et son esprit à la cour de Naples. Accueillant avec satisfaction les résultats de l'expédition, il s'embarque pour l'Angleterre, y arrivant le 1er juillet[b 44]. La version du 30 décembre 2008 de cet article a été reconnue comme «, Premiers commandements dans la guerre d'Amérique, John Jervis et l'évacuation de la Méditerranée. L'Angleterre et ses alliés en firent le plus grand héros maritime de tous les temps, le roi le créa baron du Nil, les Communes lui votèrent une pension de 2 000 livres et les honneurs volaient de tous côtés… mais ce qui alla le plus au coeur de Nelson, fut… une lettre de lady Emma Hamilton, de Naples. His inspirational leadership, grasp of strategy, and unconventional tactics brought about a number of decisive British naval victories, particularly during the Napoleonic Wars . De nombreux monuments célèbrent sa mémoire, notamment la colonne Nelson au cœur de Trafalgar Square à Londres. Il est affecté au commandement de la frégate de 44 canons HMS Janus[a 18]. À son arrivée le 28 juin, il ne trouve aucun signe des Français. L'amiral s'affaissa aux pieds de son commandant de bord, qui le fit transporter d'urgence à l'infirmerie où il fut rejoint par l'aumônier. La nouvelle Losing Nelson de Barry Unsworth raconte l'histoire d'un homme obsédé par la figure de Nelson. Des descendants de Napoléon Ier et de l'amiral Nelson, opposés en 1805 à Trafalgar, se sont retrouvés à Londres pour lancer hier un projet d'exposition consacrée à la bataille. Au large d'Aboukir, en Égypte, une île porte également le nom de Nelson. Que vous soyez un particulier ou une entreprise, vous pouvez bénéficier d'avantages fiscaux. Endommagé, le Victory est remorqué après la bataille vers Gibraltar et à son arrivée, le corps est transféré dans un cercueil doublé de plomb rempli d'eau-de-vie de vin[b 63]. En effet, son oncle maternel, l'officier de marine Maurice Suckling avait décidé de s'occuper de l'avenir de Horatio pour aider Edmund à la mort de Catherine. George Spencer refuse cette nomination, au motif que Nelson avait été détaché aux commandes d'un escadron et n'était donc pas le commandant en chef de la flotte, et que ce serait un fâcheux précédent. Il les combat tous les trois, assisté par le HMS Culloden venu à l'aide de Nelson. À son retour, Nelson se rend à Londres pour passer son examen de lieutenant, ce qu'il fait le 9 avril, devant les capitaines John Campbell, Abraham Nord et son oncle Maurice Suckling. Parker le nomme comme « Master and Commander » du brick HMS Badger le 8 décembre[a 12]. Nelson convaincu de l'importance de l'assaut, essaye de plaider pour une attaque auprès de Hood, mais les débats prolongés entre l'armée et les commandants de la marine font que Nelson ne reçoit pas l'autorisation de démarrer l'attaque avant la fin du mois de mars. Le 18 février, le Généreux, navire survivant d'Aboukir, est repéré et Nelson lui donne la chasse. Il est petit, n'a presque pas de cheveux, bref, il est loin d'être beau. Mettant sa menace à exécution, il fait partir son remplaçant. Il est rapidement soigné et retourne au combat[a 63]. Le tonneau est ensuite attaché au mât principal du Victory et placé sous bonne garde[b 63]. Horatio Nelson (1758-1805) Vice-amiral, premier vicomte du Nil, duc de Bronte. Un armistice de quatorze semaines est conclu, et comme Parker est rappelé en mai, Nelson devient commandant en chef pour la mer Baltique[b 43].
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